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Territoire et transitions

Eau et milieux aquatiques

Même si nous ne possédons pas de lacs, l’eau est un facteur paysager important et structurant de notre vallée : la Lièpvrette en fond de vallée détermine un bassin versant sillonné d’affluents. Le Robinot, le Fenarupt, le Fertrupt, l’Hâte et les autres ont chacun leurs lits et leurs berges.

Eau

La bonne santé de ceux-ci apparaît donc comme une première nécessité. Les bordures d’arbres les accompagnant (ripisylve) s’avèrent souvent vieillissantes ou en dépérissement. Il convient donc de les surveiller et de les entretenir.

Mais rivières et ruisseaux ne sont que la partie apparente d’un réseau dont la plus grande partie est invisible puisque, nous le savons, la montagne est une grande réserve, une éponge en quelque sorte, restituant dans la durée l’eau emmagasinée. Cours d’eau, sources et captages dépendent de cette réserve.

Il est donc impossible de parler de l’eau, qu’elle coule au robinet ou dans un lit de ruisseau, sans prendre en compte les milieux humides qui y sont associés et qui en sont les pourvoyeurs. C’est un vaste réseau qu’il faut envisager dans sa globalité pour éviter, autant qu’on peut, les catastrophes du « trop » ou « pas assez » d’eau. Le passé et ses leçons, les changements climatiques nous imposent chaque année un peu plus de prendre en compte ces fonctionnements.

Nous avons par ailleurs la chance d’accueillir un observatoire hydro- géo – chimique sur notre territoire communal et un autre à proximité, sur le ban d’Aubure. Ils sont à prendre en compte dans nos réflexions et actions.

GEMAPI : Gestion des Eaux des Milieux Aquatiques et Prévention des Inondations

Il s’agit d’une compétence obligatoire des intercommunalités. Les tâches qui ont été identifiées concernent particulièrement l’entretien des berges, la gestion des cours d’eau, la levée des obstacles inutiles entravant en particulier la libre circulation des poissons, la suppression des embâcles (bois morts accumulés dans le cours d’eau), l’entretien des ouvrages, ponts et murs, le curage des endroits ensablés, le nettoyage des berges et des cours d’eau. L’irrégularité du débit de ceux-ci et le dépérissement des arbres le long des berges (ripisylve) rendent urgentes certaines de ces opérations

Or si certaines d’entre elles peuvent être effectuées par des associations comme les associations de pêche et sur la base du volontariat, d’autres interventions nécessitent un financement. C’est pourquoi, comme les communautés de communes avoisinantes, il nous a paru indispensable d’avoir recours à la taxe GEMAPI prévue par les textes officiels. Elle a été envisagée à un taux bas, sera calculée sur la base des taxes d’habitation et n’aura qu’une incidence de quelques euros annuels sur le porte-monnaie des ménages. Elle permettra pourtant d’entreprendre des travaux et de prétendre à des subventions complémentaires.

Une attention particulière sera donnée à la sensibilisation et à la formation, en particulier en direction des écoles. L’information concernera aussi les propriétaires des berges qui connaissent parfois mal leurs responsabilités ou qui se sentent démunis quant à l’entretien auquel ils sont tenus. Pour guider les opérations, les prioriser, en faire le suivi et l’évaluation, un comité de pilotage constitué d’élus a été mis en place. Le déploiement sur le terrain et les aspects plus pratiques seront pris en charge par un comité technique constitué de référents en charge par ailleurs de ces questions