Les allées du cimetière Saint-Guillaume vont être végétalisées. Cette méthode préventive permet de moins désherber, manuellement ou mécaniquement, mais surtout, elle pérennise la gestion en « zéro pesticide ».
Il ne faut donc pas arracher les mottes de sedum, volontairement plantées!
Depuis plusieurs années déjà, la ville de Sainte-Marie-aux-Mines mène une réflexion sur la végétalisation de ses six cimetières.
Après des premiers essais à Saint-Blaise et Fertrupt, des carrés de tombes éternelles, protestants et catholiques ont été végétalisés à Saint-Guillaume.
Ces phases de tests ont permis d’ajuster le type de végétation à implanter, de trouver les meilleures façons d’entreprendre les travaux puis les meilleures manières d’en assurer l’entretien.
Malgré le réchauffement climatique (sécheresses torrides, orages dévastateurs…) et l’état d’abandon de nombreuses tombes, la municipalité, qui mesure l’importance de ces lieux de mémoire, a relancé les travaux dans les cimetières et maintenu le principe de végétalisation.
Après avoir enlevé le gravier en surplus et réalisé semis et plantations, les agents des services techniques ont planté, Entre les tombes, deux variétés de sédum: le sedum acre ou «poivre des murailles » qui fleurit jaune de juin à août, et le sedum album ou «orpin blanc », qui fleurit blanc en juillet août et favorise la présence des abeilles. Cette petite plante grasse d’une dizaine de centimètres qui est adaptée aux sols pauvres ou rocailleux devrait, en une année, coloniser l’espace libre entre les tombes. Il ne faut pas l’arracher!
Si ce dernier essai est concluant il sera progressivement étendu à tous les cimetières.